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écrivains et journalistes interdits d'expression en Algérie petition

 

salah hamouri-collectif-21

Collectif créé le 22/12/2008 en région Dijon/Bourgogne

 

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solidarite-palestine21


pour GAZA
samedi 03/01/2009
15h
rassemblement
devt la préfecture de Dijon

 

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çà avance ..

Le collectif local de soutien de Salah Hamouri sera présent le 5 juin place du Bareuzai, à Dijon à l'occasion du sit in mensuel de soutien à Bil'In.

info libre et médias OFFF

 

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mercredi 10 juin 2009

à l’IUFM (Amphithéâtre)

51, rue Charles Dumont

21000 DIJON

20 H 30

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Rassemblement devant l’ambassade du Maroc à PARIS 26 06 2009

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Verdict de la cour d'appel pour les étudiants de Marrakech

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Rassemblement pr Annahj et DH au Maroc
26 06 09 Paris


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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 21:54

 
Ancienne résistante déportée,
Germaine Tillon est aussi l'auteur de plusieurs oeuvres.

En 1932, la jeune fille étudie l'ethnologie auprès de Marcel Mauss et Louis Massignon. Cette expérience lui permet d'entrer comme chercheur au musée de l'Homme.

Dans les années 1930, elle réalise plusieurs missions en Algérie. Mais la guerre arrive. Durant l'occupation, elle s'engage dans la résistance par le biais du musée.

Le 13 août 1942, elle est dénoncée et arrêtée gare de Lyon.

En 1943, la jeune résistante est déportée à Ravensbrück où elle retrouve sa mère.
Durant sa détention, elle écrit une opérette-revue, 'Le Verfügbar aux enfers'. L'oeuvre ne sera jamais jouée.

Le 23 avril 1945 représente la date de sa libération. Très vite, elle reprend son travail d'ethnologue et publie son premier ouvrage, 'Ravensbrück', qui traite de la déportation.

 Marquée par son expérience, elle s'oppose à la guerre d'Algérie en créant des centres sociaux et défend la population locale.

 La suite est marquée par sa volonté d'enseigner et d'écrire.
Elle publie plusieurs ouvrages comme 'Les Ennemis complémentaires' ou 'Le Harem et les cousins' dans les années 1960. En 2000, elle dédie son recueil 'Il était une fois l'ethnographie' aux immigrés algériens.

En 2007, Germaine Tillon devient centenaire et apparaît comme l'une des figures incontournables de l'ethnologie moderne et de la défense des droits de l'homme.

Germaine Tillon résistante anti-nazi, amie de l’Algérie et grande spécialiste de la culture Amazigh de l’Aurès.

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Grand nom de l'ethnologie et figure de la Résistance, Germaine Tillion s'est éteinte samedi à son domicile de Saint-Mandé (Val-de-Marne) à l'âge de 100 ans, a-t-on appris auprès du président de l'association qui porte son nom.
Chercheuse, enseignante et militante des droits de l'Homme, elle aura fait de la lutte pour la connaissance et la justice le combat de toute sa vie.

Ethnologue dans les années 1930 et militante de la cause des femmes, Germaine Tillion était surtout connue en tant qu'historienne de la Résistance et opposante farouche aux tortures pendant la Guerre d'Algérie.
 
Elle a rendu compte de ses engagements dans de nombreux ouvrages, dont "L'Algérie en 1957" (1956), ou "Ravensbrück" (1988). En 2000, "Il était une fois l'ethnographie" retraçait son expérience d'ethnologue en Algérie, enrichie de soixante années de réflexion.

"C'est un destin qui se confond presque avec l'histoire de France au XXe siècle.
Ce destin a ceci de tout à fait particulier qu'elle s'est autant consacrée à la connaissance -c'est une grande scientifique- qu'au combat pour la justice", a déclaré à l'Associated Press Tzvetan Todorov, président de l'Association Germaine Tillion.
"Mme Tillion espérait qu'un jour on changerait la devise républicaine en mettant le mot 'fraternité' en tout premier.

Elle voulait que 'liberté et égalité' viennent après 'fraternité'. C'est la vertu qu'elle aurait voulu léguer à ses contemporains".


Les plus hauts responsables de l'Etat ont rendu hommage samedi à cette figure française décorée, entre autres, de la Grand-croix de la légion d'honneur, de la Grand-croix de l'Ordre du mérite et de la Rosette de la Résistance.

 Le président Nicolas Sarkozy a salué "une femme d'exception dont le courage, l'engagement et l'humanisme ont été les guides de toute une vie".
Le Premier ministre François Fillon a, lui, évoqué une "femme au parcours lumineux et courageux qui n'a jamais renoncé à aucune de ses valeurs".

Née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire),

Germaine Tillion entreprend à partir de 1925 des études supérieures qui la conduiront de l'Ecole du Louvre au Collège de France, en passant par la Sorbonne ou l'Institut d'ethnologie, créé en 1925, dont elle sortira diplômée en 1932.

Deux ans plus tard, elle prend la direction de l'Algérie pour une étude des populations nomades des Aurès, région montagneuse de l'est du pays, pour le compte de l'Institut international des Langues et des civilisations africaines.
 Elle compilera ses travaux de l'époque dans "Il était une fois l'ethnographie", publié en 2000.

En 1940, elle rentre en France pour assister en juin à la débâcle de l'armée française et entendre le maréchal Pétain demander l'armistice à l'Allemagne.

"Ce fut pour moi un choc si violent que j'ai dû sortir de la pièce pour vomir", dira-t-elle dans "La Traversée du mal".
Elle s'engage alors dans la Résistance, dont elle organisera un des tous premiers réseaux, celui du Musée de l'Homme.

Arrêtée en 1942, elle est incarcérée en France, avant d'être déportée un an plus tard dans le camp de Ravensbrück, en Allemagne, d'où elle ne sortira qu'en 1945, après y avoir perdu sa mère.

"Si j'ai survécu, je le dois à coup sûr au hasard, ensuite à la colère, à la volonté de dévoiler ces crimes et, enfin, à la coalition de l'amitié", expliquera-t-elle dans "Ravensbrück".
De retour du camp, elle consacrera plusieurs années de sa vie à retracer l'histoire de la Résistance et des Françaises déportées.
L'année 1954 la voit retrouver les Aurès, alors même que débutent les premiers combats de ce qui deviendra la guerre d'Algérie.

Au cours de ses nombreuses visites dans le pays dans les années suivantes, elle dénoncera les exactions et la torture, un combat qu'elle mènera jusqu'à la fin de sa vie.
Parallèlement, elle écrira "L'Algérie en 1957", ouvrage dans lequel elle explique la crise algérienne sous l'angle ethnologique.

Après la guerre, alors enseignante, elle retournera plusieurs fois en Algérie, y emmenant notamment ses élèves de l'Ecole Pratique des Hautes études, VIe section, qui deviendra en 1972, l'Ecole des hautes études en sciences sociales.

"Retirée mais lucide", selon Tzvetan Todorov, Germaine Tillion a continué jusqu'en 2004 à accorder des entretiens à des journalistes et intellectuels qu'elle recevait chez elle. "C'était un esprit universel et elle était contre toutes les injustices", a-t-il dit en soulignant qu'elle faisait notamment "partie d'un comité de sans-papiers". AP

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