ces rythmes me reviennent huit jours à peine pas tout à fait les mêmes juste différents, presque jumeaux des mains qui frappent, se balancent des voix qui accompagnent odeurs brouillées sons épars un brouhaha diffus couleurs disparates d'affiches ici, là et toi par là ... où je suis qui me traduit en te penchant vers moi un miracle de se comprendre je te décrypte ... encore ces percussions qui transportent couplés par les pieds qui frappent aussi comme un flamenco dérivant les bras, les mains qui se balancent et moi qui regarde et moi qui écoute et j'enregistre est ce que je me souviendrai ......... ........................ ..........
Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit. Écrire, par exemple:
"La nuit est étoilée et les astres d'azur tremblent dans le lointain." Le vent de la nuit tourne dans le ciel et chante. Je puis écrire les vers les plus tristes cette nuit. Je l'aimais, et parfois elle aussi elle m'aima. Les nuits comme cette nuit, je l'avais entre mes bras. Je l'embrassai tant de fois sous le ciel, ciel infini. Elle m'aima, et parfois moi aussi je l'ai aimée. Comment n'aimerait-on pas ses grands yeux fixes. Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit. Penser que je ne l'ai pas. Regretter l'avoir perdue. Entendre la nuit immense, et plus immense sans elle. Et le vers tombe dans l'âme comme la rosée dans l'herbe. Qu'importe que mon amour n'ait pas pu la retenir. La nuit est pleine d'étoiles, elle n'est pas avec moi. Voilà tout. Au loin on chante. C'est au loin. Et mon âme est mécontente parce que je l'ai perdue. Comme pour la rapprocher, c'est mon regard qui la cherche. Et mon coeur aussi la cherche, elle n'est pas avec moi. Et c'est bien la même nuit qui blanchit les mêmes arbres. Mais nous autres, ceux d'alors, nous ne sommes plus les mêmes. je ne l'aime plus, c'est vrai. Pourtant, combien je l'aimais. Ma voix appelait le vent pour aller à son oreille. A un autre. A un autre elle sera. Ainsi qu'avant mes baisers. Avec sa voix, son corps clair. Avec ses yeux infinis. je ne l'aime plus, c'est vrai, pourtant, peut-être je l'aime. Il est si bref l'amour et l'oubli est si long. C'était en des nuits pareilles, je l'avais entre mes bras et mon âme est mécontente parce que je l'ai perdue. Même si cette douleur est la dernière par elle et même si ce poème est les derniers vers pour elle.
(traduit par André Bonhomme et Jean Marcenac
PUEDO escribir los versos más tristes esta noche. Escribir, por ejemplo:
" La noche está estrellada, y tiritan, azules, los astros, a lo lejos". El viento de la noche gira en el cielo y canta. Puedo escribir los versos más tristes esta noche. Yo la quise, y a veces ella también me quiso. En las noches como ésta la tuve entre mis brazos. La besé tantas veces bajo el cielo infinito. Ella me quiso, a veces yo también la quería. Cómo no haber amado sus grandes ojos fijos. Puedo escribir los versos más tristes esta noche. Pensar que no la tengo. Sentir que la he perdido. Oír la noche inmensa, más inmensa sin ella. Y el verso cae al alma como pasto el rocío. Qué importa que mi amor no pudiera guardarla. La noche está estrellada y ella no está conmigo. Eso es todo. A lo lejos alguien canta. A lo lejos. Mi alma no se contenta con haberla perdido. Como para acercarla mi mirada la busca. Mi corazón la busca, y ella no está conmigo. La misma noche que hace blanquear los mismos árboles. Nosotros, los de entonces, ya no somos los mismos. Ya no la quiero, es cierto, pero cuánto la quise. Mi voz buscaba el viento para tocar su oído. De otro. Será de otro. Como antes de mis besos. Su voz, su cuerpo claro. Sus ojos infinitos. Ya no la quiero, es cierto, pero tal vez la quiero. Es tan corto el amor, y es tan largo el olvido. Porque en noches como ésta la tuve entre mis brazos, mi alma no se contenta con haberla perdido. Aunque éste sea el último dolor que ella me causa, y éstos sean los últimos versos que yo le escribo.
Lettre ouverte de la LDH, de la Cimade, de la Pastorale des migrants et du RESF au Président de la République sur le sort réservé aux étrangers en France.
Monsieur Nicolas SARKOZY Président de la République Palais de l’Elysée
55, rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
Paris, le 18 septembre 2007 Par fax : 01 47 42 24 65
Monsieur le Président,
Nous représentons des organisations de sensibilités diverses qui partagent, néanmoins, les mêmes préoccupations quant au sort des étrangers en situation irrégulière qui vivent dans notre pays.
Nous constatons avec inquiétude des drames humains inacceptables dont le nombre ne cesse de grandir. Cela concerne des enfants ou des jeunes adultes et leurs parents ou des personnes installées parfois depuis plusieurs années sur notre sol ; cela concerne aussi des réfugiés venus de pays où leur sécurité n’est pas assurée et qui ont cherché asile sur le territoire de la République.
Nous n’ignorons pas que le Parlement a voté, à votre initiative, de nombreuses lois sur ce sujet et s’apprête à en voter une nouvelle.
Vous savez que nous n’approuvons pas ces textes qui se sont succédé et qui ne nous paraissent pas apporter une réponse pertinente aux questions que peuvent poser l’immigration ou le droit d’asile.
Mais ceci relève, au fond des choses, du débat public que nous appelons de nos vœux et qu’il appartient aux responsables politiques et aux citoyens d’engager sans démagogie et en ayant toujours présents à l’esprit les principes de la République.
Ce sont ces principes qui nous imposent de venir vous dire qu’aucune politique ne peut conduire à bannir des enfants, à les détenir dans des lieux nécessairement inadéquats ou à les séparer de leurs parents, qu’aucune politique ne peut conduire à pousser des personnes au suicide ou à mettre en danger leur vie par des grèves de la faim qui sont la marque de leur désespoir.
A la vérité, c’est l’ensemble de la vie sociale qui est menacé par les pratiques actuelles. Nous voyons s’installer dans le pays une suspicion généralisée qui, de proche en proche, concerne tout étranger, puis fait de celui qui ressemble à un étranger un suspect.
C’est l’idée même de l’accueil de l’autre qui est aujourd’hui mise en péril par la désignation de l’étranger comme un fraudeur potentiel, voire comme un danger pour notre pays.
De plus en plus de femmes et d’hommes, souvent même parmi celles et ceux qui peuvent approuver votre politique, se révoltent contre le sort infligé à des personnes qui n’ont commis aucun crime.
Les membres des forces de l’ordre commencent eux-mêmes à ressentir un profond malaise face à des considérations humaines auxquelles ils ne peuvent rester insensibles.
Cette situation provoque l’incompréhension, quand elle n’engendre pas des conflits qui voient des hommes et des femmes se rebeller contre ce qu’ils estiment, en conscience, relever de la force injuste de la loi, voire de l’arbitraire qui l’accompagne.
Avec eux, parce que ce que nous voyons se dérouler tous les jours sous nos yeux heurte nos valeurs, nous continuerons à être aux côtés de ceux et de celles qui souffrent ou qui paient le prix de leur solidarité.
Nous voudrions vous entretenir de cette situation et de notre souhait, qui est pour nous un impératif moral, de voir respecter la dignité et les droits élémentaires de toute personne vivant sur le territoire de la République.
Compte tenu des circonstances, vous comprendrez que nous rendions cette lettre publique.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération
Jean-Pierre DUBOIS, Président de la LDH Laurent GIOVANNONI, Secrétaire général de la Cimade Stéphane JOULIAN, Directeur du Service national de la Pastorale des migrants Richard MOYON, Porte-parole du RESF
Lundi 17 septembre 2007, les militants de Jbel Aouam environ 40 militants normalement 29 militants mais d'autres ouvriers ont été convoqués- et les braves citoyens de Ben smim 5 détenus dont une femme seront devant les tribunaux respectivement de Khénifra et de Meknes.
Les chefs d'inculpations : manifester pacifiquement pour :
1- le droit au travail et la dignité humaine.
2- le droit à l'eau et la vie.
***********************
Affaire Jbel Aouam report au 25 / 9/2007 et refus de liberté provisoire
Après délibérations, la cour de première instance à khénifra, a refusé d’accorder la liberté provisoire aux 5 ouvriers de la mine Jbel poursuivis en détention en plus de 24 autres militants . Prochaine assise est prévue pour le 25 septembre 2007.
Les chefs d’inculpation sont :
1 – Entrave à la liberté de travail - article 288 du code pénal-
Alors qu’i n y a pas d’ entrave au travail : d’autres ouvriers non grévistes travaillent .
2- rébellion non armée- articles de 300à 308 du code pénal
Il s’agit plutôt d’un sit in et d’une grève illimitée dans la cadre d’une organisation syndicale reconnue par l’Etat .
3- outrages à fonctionnaire public – articles 263à 267 du code pénal.
*************
Alors que les ouvriers en sit in dormaient dans leur campement quant ils furent surpris par les forces de l’ordre à 4 heures du matin et furent embarqués dans des bus réquisitionnés pour cette sale besogne.
L’AMDH- section khénifra et BUREAU CENTRAL soutiennent les ouvriers assistés aujourd’hui, par ;
Maître Hariri
Et Maître Tass
de l’AMDH khémisset
***************************
Des affrontements ont eu lieu cet après midi
vers 17 h au village d’Aghbalou à 165 km à lest de Khénifra entre les citoyens de ce village et les forces de l’ordre venus de khénifra forces auxiliaires et gendarmerie royale .
Les forces ont utilisé les bombes lacrymogènes pour venir à bout de la rébellion des villageoises et villageois d’Aghbalou.
Les femmes d’Aghbalou sont sorties tôt ce matin et ont observé un sit in au milieu du village pour réclamer la construction d’un lycée ,les pourparlers avec le délégué provincial de l’éducation nationale , n’ayant pas abouti ont ouvert le chemin de la répression.
Jusqu à présents 12 arrestations parmi les habitants et des blessés.
Les forces guidés par les mokaddems – agents d’autorités – investissent en ce moments les maisons pour plus d’arrestations
Lettre ouverte au Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement
« Nous ne sommes pas à vos ordres »
Monsieur le Ministre,
Vous rappelez actuellement à l'ordre les Préfets de département « dont les résultats doivent être améliorés en termes de reconduites à la frontière ». Certains Préfets ont d'ores et déjà écrit aux Maires pour les « mettre en garde » contre toutes les initiatives de solidarité avec les sans-papiers, comme les parrainages, qu'ils pourraient soutenir sur le territoire de leur commune.
Nous, Maires de Bagneux, Chaville, Clamart, Clichy-la-Garenne, Gennevilliers, Fontenay-aux-Roses, Nanterre, Malakoff, rappelons que nous menons des actes citoyens pour protéter les habitants qui vivent, travaillent, étudient dans nos communes.
Nous sommes les Maires de tous, quelles que soient la nationalité ou l'origine, et notre rôle est d'aider chacun à trouver sa place au sein de notre société commune : le pays des Droits de l'Homme.
Nous sommes indignés qu'un Ministre enjoigne aux Préfets de menacer les Maires de poursuites judiciaires pour les initiatives prises en faveur de la reconnaissance de chacun.
Cela rappelle trop des méthodes employées en d'autres temps à l'égard des Maires et des Préfets.
Votre vision obsessionnelle du chiffre en matière de politique d'immigration est d'autant plus condamnable que ce sont des êtres humains qui sont en jeu, alors même que vous n'éprouvez pas la même exigence vis à vis d'objectifs chiffrés par la loi -pensons à la loi SRU- pour permettre le droit au logement !
Nous appelons tous les élus locaux à réagir avec détermination face à cette tentative de mise au pas et à nous rejoindre dans l'affirmation des libertés et des valeurs démocratiques de notre République.
UNE JEUNE FILLE POIGNARDÉE DANS UN MAGASIN Jalousie mortelle à Quetigny
Hier matin, un magasin de la zone commerciale de Quetigny a été le théâtre d’un terrible drame passionnel. Céline Guillaume, une Dijonnaise de 24 ans, employée dans l’établissement, a été tuée à l’arme blanche. L’auteur présumé, son ancien petit ami, a été interpellé rapidement dans une forêt environnante
*****************************************
jeudi 13 septembre 2007
POIVRE et SEL de Philippe Alexandre Eruption
Des médecins spécialisés sauront peut-être qualifier le mal dont souffre le parti socialiste depuis l'élection présidentielle. Les symptômes sont visibles : démangeaisons, agitation, réactions épidermiques, une espèce de prurit qui s'accompagne de troubles nerveux. Rien n'y a fait jusqu'ici, pas même le succès relatif mais incontestable au second tour des élections législatives.
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, successeur à cette fonction du Royaliste Julien Dray, définit cette affection post-électorale en deux mots, « crise morale », ce qui est un peu sommaire.
En réalité, le parti socialiste souffre de la tête : c'est le chef, François Hollande qui est à demi-paralysé et ne réussit plus à faire fonctionner en harmonie tous les corps dirigeants et intermédiaires du PS. Hier, le Bureau National de ce parti a été victime d'une brusque éruption cutanée à la suite de la déclaration d'un de ses éléphanteaux, le député de l'Essonne et maire d'Evry, Manuel Valls. L'incorrigible quadragénaire s'est déclaré favorable à la réforme des retraites et à un rabotage des régimes spéciaux.
A croire qu'il pourrait être candidat, lui aussi, à un poste dans les équipes de Nicolas Sarkozy. Tous les dirigeants socialistes ont clamé leur réprobation sans qu'aucun d'eux n'aille jusqu'à exiger des sanctions. Ce sont les ralliements au président de la République qui ont déclenché la maladie dont souffre le PS, et depuis la plaie saigne toujours.
En même temps, le parti socialiste enregistre avec plus ou moins de satisfaction le record de popularité de l'un des siens, le maire de Paris Bertrand Delanoë, sacré par un institut de sondage l'homme politique le plus apprécié de cette rentrée. Si la nature du mal dont souffre le PS est encore inconnue, ou douteuse, les remèdes eux sont indiscutables : un succès aux municipales de mars, associé à une dégringolade du gouvernement. Et en attendant, quelques calmants.
jeudi 13 septembre 2007 - Dijon
COMITé DE DIJON ET CÔTE-D'OR DU MOUVEMENT DE LA PAIX Le message poignant des Hibakusha
Elise Bourdier, étudiante dijonnaise, milite pour transmettre le message de paix des Hibakusha, les survivants des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki. Une exposition est d'ailleurs consacrée à ces événements.
L a première bombe atomique de l'histoire, nom de code « Little Boy », pulvérise littéralement Hiroshima, le 6 août 1945. Trois jours plus tard, Nagasaki subit le même sort. Ce sont les seuls bombardements nucléaires ayant eu lieu en temps de guerre. Aujourd'hui, ceux que l'on appelle les Hibakusha, les survivants, parlent. Elise Bourdier, une étudiante dijonnaise de 24 ans, s'est rendue au Japon il y a deux ans, lors du 60e anniversaire de ces bombardements. De ce voyage, elle rapporte le témoignage déchirant de femmes et d'hommes, âgés en moyenne de 76 ans. Militante du mouvement de la paix, elle expose des clichés apocalyptiques sortis tout droit des musées locaux mêlés à ceux, bouleversant de la population nipponne commémorant la mémoire de ses victimes, à la maison des associations. .........
************************************
AVEC : Faire bouger son quartier L'association Agir et vivre ensemble à Chenôve (AVEC) a été créée en novembre 2005. Elle est l'émanation du Collectif habitants 2003 créée à l'époque pour la démolition de l'immeuble Péguy qui a été démoli en février 2004. AVEC est une association destinée aux habitants qui souhaitent participer activement au dynamisme de la Ville de Chenôve. Son principal objectif est d'être en relais entre les élus et la population, aider les habitants dans leurs démarches, administratives, logements......
Agression et arrestation des ouvriers à Jbel Aouam Mrirt - khénifra-
les forces de l'ordre - gendarmerie royale et forces auxiliaires- ont investi tres tôt ce matin -vers 4 h du matin - le sit in des ouvriers bel Aouam un sit in, qui dure depuis déja des mois et arrêté plus de 40 ouviers.
Leurs épouses et enfants épaulés par des militants de la section AMDH Khénifra observent en ce moment un sit in scandant des slogans devant le poste de la gendarmerie royale à Mrirt.
****************************
ENNAHJ ADDIMOCRATI organise une conférence de presse
sur les élections du 7 septembre", sur la situation politique... .
Et ce le mercredi 12 septembre à 10 heure du matin à son siège sis au
70, rue Max Gads 12, Casablanca.
***************************
Marseille Solidaire
Gustavo Marin
Présentera son livre à la fête de l'Humanité
et à Marseille
Rescapé des camps de torture et aujourd¹hui
responsable des Programmes à la Fondation Charles L éopold
Mayer pour le progrès de l¹homme à Paris,
Gustavo Marin organise de nombreux séminaires aux
quatre coins du monde sur la démocratie, la société
civile, les mouvements sociaux et la gouvernance.
Membre du Conseil international du Forum Social Mondial, il
participe également activement aux travaux du Forum
Social Maghrébin.
Presentaion du livre, dédicace , apéro
Le vendredi 21 septembre 2007
à 19H
à la Librairie Pa îdos
54 Cours Julien
13006 Marseille
28 juin, 2007
**********************
Pétition Nationale : « Sauvons l’enseignement technique »
La réforme du système éducatif est présentée à l’opinion publique comme une réponse à l’évolution rapide des savoirs académiques et techniques.
Mais toute avancée vers le progrès et le savoir doit tenir compte de deux défis que la nation algérienne s’est fixés dans la loi d’orientation scolaire du 16 avril 1976 : la démocratisation de l’enseignement et la maîtrise des savoirs indispensables pour le développement du pays.
Or, le projet « de délocalisation de l’enseignement technique » partiellement mis en application à cette rentrée scolaire 2007 constitue un véritable plan de démantèlement des lycées techniques et technicums compromettant l’avenir de l’enseignement technique, base préalable dans la formation des ingénieurs et des techniciens pour notre pays.