la transition est comme l'archet de la corde
par contre quels qu'en soient les effets
ma vidéo ne sera jamais une symphonie .. ni un Van Gogh
même si je peux y passer
des heures & des nuits & des journées
ou recluse lorsque çà me prend .....
ATELIER
ESPACE
TAIRI
أكتب في النهاية حتى أكو |
Collectif créé le 22/12/2008 en région Dijon/Bourgogne
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samedi 03/01/2009 15h rassemblement devt la préfecture de Dijon Le collectif local de soutien de Salah Hamouri sera présent le 5 juin place du Bareuzai, à Dijon à l'occasion du sit in mensuel de soutien à Bil'In.
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mercredi 10 juin 2009 à l’IUFM (Amphithéâtre) 51, rue Charles Dumont 21000 DIJON 20 H 30 ************* *************
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esp TAIRI
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"coup de coeur"
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samedi en zone squatttt ,,, avec mes potes de la rue
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mon premier combat ******************* pétition / soutien étudiants en grève de faim ******************* 55 enseignants en grève de la faim depuis 27 jours en Algerie ***************** sit in de solidarité avec le syndicaliste Hicham HADDOUBA ****************** Appel et soutien grève de faim diplômés chômeurs section Rabat |
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la transition est comme l'archet de la corde
par contre quels qu'en soient les effets
ma vidéo ne sera jamais une symphonie .. ni un Van Gogh
même si je peux y passer
des heures & des nuits & des journées
ou recluse lorsque çà me prend .....
Il s'est laissé
mourir
sans se l'avouer
pour un regard
pour un mot
pour ce geste
qu'il n'attendait plus
on l'a trouvé
un beau
matin
quelques jours
plus tard
après qu'on
ne
le voyait plus..
inerte
dans cet appartement
que personne ne
connaissait
vraiment !
des sirènes pourtant
tournaient
sans alerter personne
forcément
c'était période de
fêtes !
il s'est endormi
endolori...
Il fait froid
si froid
polaire par moment
surtout quand on sent cette ptite brise
quinous fait tant de bien
par temps de canicule....!
je viens de les croiser
tous les deux
avec un caddy de supermarché
qui abrite toute leur fortune
sacs bourrés d'effets personnels
et tant d'autres choses
à côté un chien noir
près d'une gamelle
un sac de croquettes près de lui
et eux !!
je les ai croisés plus d'une fois
à la belle saison
ici et là par tous les temps
un couple
la trentaine peut-être
lié, uni, en phase
...
j'écris chez moi
au chaud
eux y sont toujours dehors
au froid
près de l'entrée de cette supérette
où je suis allée faire deux courses
de raccro
puis
sortant je me dirigeai vers eux
avec un léger sac que je devais leur remettre !
je lui demandai
si il se souvenait de moi
par contre son prénom m'échappait
ce fut vite récupéré ...
nous nous étions croisés
en soutien dijonnais
pour MUMIA
il aime MUMIA, il le défend, il est présent!
mais là
ils m'ont anéantie !!
malgré un faible revenu à deux
qui leur permettrait d'avoir un toit
30 m carré pour eux deux et leur chien
on leur refuse
d'un air sec et catégorique
sans rémission ...
on leur glorifie
les bienfaits de la rue
en tous temps
"c'est déjà çà " leur a-t-on dit
"çà vous permet d'attendre..."
est-ce parce qu'ils n'ont que très peu d'hygiène ,?
est-ce l'un de leurs deux statuts d'handicapé...??
est-ce parce que bien souvent ils se réchauffent d'un mauvais alcollllllllllll
alors...?
alors que j'étais près d'eux à parler, parler
sous ce soleil bien froid
une dame sort
du magasin
vient à nous
et dépose un sac de victuailles
dans les mains de mon camarade !!!
on aurait dit des étincelles qui leur tombaient
c'est alors que sa compagne
est secouée de pleurs
elle n'y croit pas
"je ne demande rien et tout m'arrive ............"
je continue à parler
puis je les quitte sur un rancard
sur une accolade
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-------------------
demain ? elle a 36 ans
ce soir ???
je les croyais au fond de ce squatt glacial
sans eau ni électricité
dans le fond de ce jardin à l'extérieur de la périphérie
non !!!
ce soir ils dorment désormais
dans les sous-sols
d'une gare désaffectée
cinq couettes dessus dessous
et serrés l'un contre l'autre !!!
mais quand on leur a demandé
de quoi ils avaient le plus besoin
là en ce moment ??
pour eux juste une chose, une seule
"d'AMOUR "
où est notre société
où sont ceux qui les voient, les entendent ??
mais aussi où sont ces apparts si grands
que plus d'une famille
pourrait s'y abriter, s'y réchauffer
et qui servent à une personne et demi ..?
On est tous des révolutionnaires
là où la liberté est bafouée
là où les droits sont violés
là où les femmes pleurent
d'être salies, trahies
là où l'enfant immolé
se dresse devant nos larmes
là où le vieillard
se redresse aux côtés
de ses enfants offensés
on est tous des révolutionnaires
devant ces portes closes
devant ces lois assassines
devant ces censeurs sans foi
devant ces tombeaux d'enfants
devant ces champs en ruine
devant ces libres anéantis
devant ces chants étouffés
devant ces partitions closes
nous sommes tous des révolutionnaires
les dés sont jetés
les barrières brisées
les façades enfoncées
les enclos détruits
les linceuls en étendarts
les salles de classe
en guise de repli
les générations confondues
les terreurs asphyxiées
les masques décryptées
ils ne font plus foi
nous sommes tous des révolutionnaires
Amneris
Ô tyran oppresseur,
Ami de la nuit, ennemi de la vie...
Tu t'es moqué d'un peuple impuissant
Alors que ta main est maculée de son sang
Tu abîmes la magie de l'univers
Et tu sèmes les épines du malheur dans ses éminences
■
Doucement ! Que ne te trompent pas le printemps,
La clarté de l'air et la lumière du jour
Dans l'horizon vaste, il y a l'horreur de la nuit
Le grondement du tonnerre et les rafales du vent
Attention ! Sous la cendre, il y a des flammes
Celui qui plante les épines récolte les blessures
■
Regarde là-bas où tu as moissonné les têtes humaines
et les fleurs de l'espoir
Et tu as englouti de sang, le cœur du sol et tu l'as abreuvé de larmes à l'ivresse
Le flot, torrent du sang va te brûler
Et l'orageux brûlant va te dévorer.
Aboul Kassem Echebbi
ألا أيها الظالم المستبد
حبيب الظلام عدو الحياه
سخرت بأنات شعب ضعيف
و كفك مخضوبة من دماه
و سرت تشوه سحر الوجود
و تبذر شوك الاسى في رباه
رويدك لا يخدعنك الربيع
و صحو الفضاء و ضوء الصباح
ففي الافق الرحب هول الظلام
و قصف الرعود و عصف الرياح
حذار فتحت الرماد اللهيب
و من يبذر الشوك يجن الجراح
تأمل هنالك انى حصدت رؤوس الورى و زهور الأمل
و رويت بالدم قلب التراب و اشربته الدمع حتى ثمل
ســيجرفك الســيل ســـيل الدماء
La pertinence du propos et l’authenticité de l’émotion sont telles qu’on a de la peine à croire qu’il n’a aucun lien avec l’actualité tunisienne d’aujourd’hui.
A titre d’information l’auteur de ces lignes, Aboul Kassem Echebbi, est mort en 1934 à l’âge de …25 ans !
Dans ce poème, le poète tunisien dénonçait l’oppression du colonialisme français.
Je viens d'apprendre le décès d'un pote de boulot!!
il était foutu le savait et en blaguait !!
il avait cette sale maladie qui assassine .. !
ce n'était pas un proche mais nous l'étions devenus
sur certaines routes et face à certains défis.
Patrick, un pote oui!!
je lui tenais la main parfois en blaguant ...
je n'ai pas su sa disparition
je l'ai apprise par mon réseau d'infos
incidemment et sans que rien sur la place
n'ait rien inscrit de sa disparition !!
Je l'ai croisé, connu dans les années 90
de l'ère Pierre Philippi
l'Opéra de Dijon nous offrait alors de grandes saisons !!
certes, tout ne roulait pas rond
bien sûr, tout n'était pas toujours tout rose
pour tous !!
et de ce métier de rêve
on pouvait pour certains de nous
en connaître quelques couleurs de cauchemar
ou de traversées de désert !!
mais oui et pourtant, ce qui m'interpelle
dans cette disparition
outre le fait que nous nous étions côtoyés
d'une intimité de loges voisines
et de ces rapports épidermiques de plateaux
tentures et spots aux couleurs poussiéreuses ..
c'était ce ralliement de l'un à l'autre
lorsque je sus sa maladie qu'il ne cachait pas
et en divulguait de son évolution et ses phases
dans le moindre détail
comme pour la braver ou la traiter
en compagnonne d'une vie qui venait d'être interpellée
et prise à son propre jeu !
je me solidarisai dès lors et nous étions devenus
presque complices aux regards de certaines années
où nous ne nous fréquentions que peu .... !
Une des choses qui nous avait rapprochés
la disparition d'un proche me ramenant à mes débuts ..
des débuts bien avant les années 90
et pourtant en y songeant
bien d'autres remontent ce soir à mon souvenir
silhouettes complices
ou non, mais toujours voisines
elles aussi disparues
jalonnant ce parcours de vie dont j'ai tourné
une page sans façons ni façades ....!!
oui ce jour, j'ai appris une disparition de plus
et je demeure songeuse de ces attachements furtifs
lors d'espaces de vie que nous côtoyons
de gré ou de force ? va donc savoir...
mais à coup sûr incidemment un beau jour
pour les quitter comme nous les avons débutés
souvent anodinement
ou parfois sur la pointe des pieds !!!!!!
syndrome de la page blanche
qu'importe ..
pourvu qu'on en ait
l'ivresse !!
c'est au terme d'une nuit confuse
que j'en ai évalué
l'accompagnement
d'une partition
qui me transporte !!
partage multilatéral
il est permis de l'écouter
en solitaire ..............
... oh ! bien sûr elle m'en envoie plusieurs enfin ici et là
depuis que nous nous sommes retrouvées via la page Youtube de l'un de ses élèves
plusieurs années après que nous nous soyons quittées après son départ pour l'Italie
où sa carrière l'avait menée.........!!!!!!!!!!!
tant d'années tout de même.. encore cette nuit j'y pense !!
le destin nous joue de ces tours pendables
nous étions si liées que nous aurions presque voulu que nos enfants s'épousent
pour devenir deux petites vieilles à nous ressasser de ces souvenirs de scène et de vie....
la vie est ainsi faite et en a joué autrement !
je me souviens un jour au théâtre un jour comme un autre
entre deux répétitions de Macbeth pttr ou Norma
elle était en conflit avec la direction d'alors
et me mettait en garde de ne nous parler qu'à l'extérieur
car elle connaissait les dangers de ces amitiés qui trinquent professionnellement
lorsque l'un des deux se trouve dans le collimateur d'un directeur d'un responsable
je m'étais presque offusquée la toisant elle, immense de talent
autant que de centimètres de plus que moi.............
je lui faisais face
face aux autres aussi qui pouvaient colporter ragots ou Dieu sait quoi !
c la loi souvent dans nos professions de mater souvent par les moyens les moins honorables
elle s'était penchée vers moi en se justifiant presque, en s'excusant, s'expliquant de ses craintes !
tu parles ,, mm autrefois plus jeune, plus réservée ou timide s'il est bien une chose
que je ne trahissais pas c'était bien les miens mm au prix d'un salaire, d'une place
ce jour-là, elle la grande que tous admiraient
et que certains attaquaient par bassesse au profit de ,, ???
va donc savoir ce qui se dit ce qui se passe dans ces bureaux directioraux ??
elle la soliste imparable de talent ne disait plus rien
d'un coup elle était devenue presque petite
et s'était excusée de ses craintes !
quelques semaines plus tard en fin de saison c'était l'été
elle m'annonça qu'elle devait partir sous des cieux plus cléments
et bien que çà ne se soit fait en un jour, c'est à mon retour d'un contrat que j'ai su
que je ne la reverrai pas de sitôt !!
il y a un jour ou deux à peine à mon retour de Paris
j'allais sur l'un de mes comptes que j'avais délaissé le temps de quelques jours
chose que je fais rarement surtout lorsqu'il correspond à l'une de mes pages
j'avais recu un mail le jour où je venais d'arriver sur Paris
elle venait vers moi non comme à son habitude mais inquiète,
presque traumatisée
( elle n'a pas l'habitude du net et n'en connait que peu les tours et détours ,
et encore moins certains messages aussi percutants, insultants et salaces
que d'autres sont honorables et équitables !)
elle me demandait presque de l'aide, conseil ne sachant quoi faire,
répondre, comment et tout et tout !
aussitôt dit aussitôt fait !
dans l'heure je peaufinais mes armes favorites et hop en piste !
je contrecarrais sans ambages ni falsification
le plus sincèrement et vériquement du monde !
cette nuit alors que je m'attelais à un travail de retard,
je fis un saut sur cette adress mail
elle était passée voir ce qui l'avait tant blessée et laissée démunie et sans armes ...!!
toute sa peine et ce sentiment d'incompréhension,
comme de trahison ou de salissure s'était envolé
je le retrouvais elle-même comme lorsque nous nous côtoyons
tant avec nos enfants et nos rêves d'un lyrique inépuisable et intouchable lui aussi !
c comme si j'avais effacé des bleus, ou mis de la lumière sur sa route !!
sans en douter une seconde
elle savait que j'allais agir
mais à cet instant c comme si elle avait compris que toutes ces années
n'avaient fait que passer et que notre lien d'alors et mes positions d'autrefois
étaient toujours immuablement les mêmes et sans alternative !!
oui ce soir inquiète de savoir de ses nouvelles
d'un mail en quelques lignes
j'ai su qu'une fois de plus
j'avais joué gagnant sans rien chercher, ni rien falsifier,
juste en relatant ce que me disait mon ressenti
sur la base de souvenirs professionnels intacts et si véridiques et solides
qu'ils seraient quasiment impossibles d'être contrecarrés
comme si je l'avais mise en deux tours de syntaxe bien placée
à l'abri de matamores du web tels qu'on en rencontre parfois à notre insu, à notre dépend !!
regarde
ces mots
qui s'étirent
dans les
nuages
paroles
que
je t'envoie
comme
des voiles
qui te
ceindraient
de vêtements
de luxe
et te
donneraient
vie
pour te
ramener
à nous !!
oui tu n'étais ...
ni une sainte
ni une zone
ni rien d'autre !!
tu étais toi
et tu emplis
nos âmes
depuis
ton départ !!
mais bigre
pourquoi
être partie
si vite
sans un mot !!
sans un geste
vers ceux
qui étaient
les tiens !!
à l'encontre
à la face
de tous
les autres ??
Pendant ce temps,
on cherche
à faire
des économies
sur
les petites gens !!!!